Déodorants, anti-transpirants, en bille, en stick ou en spray, une chose est certaine, on ne peut plus se passer de ce produit cosmétique ! Chaque jour en France, il s’en vend près de 300 000 et la concurrence est rude à coup d’arguments commerciaux, tous les plus convaincants les uns que les autres. Mais comment bien choisir son déo, celui qui nous correspond vraiment ? Voici un petit guide pour vous aider à trouver le produit qu’il vous faut.
Un article beauté bien-être à lire pendant l’été !
Vaporisateur, bille ou stic@k ?
S’il est tentant d’opter pour le spray pour des questions d’hygiène – le spray ne rentrant pas directement au contact de la peau –, il s’agit en réalité de la moins bonne solution. Non seulement les sprays sont moins efficaces, car ils déposent moins de produits sur la peau et conviennent donc pour les personnes qui transpirent peu, mais qui plus est, ils regorgent de substances inflammables et potentiellement nocives pour la santé. Les gaz propulseurs des sprays sont aussi peu écologiques. Pourtant ces déodorants représentent près de 60 % des ventes. En revanche, un déodorant en stick ou en bille offre une meilleure efficacité, sans impact négatif sur la couche d’ozone. Quant à choisir entre les deux, tout dépend de ce que vous attendez d’un tel produit. Un déodorant en stick procure de la douceur et ne laisse pas de sensation d’humidité sur la peau alors qu’un déodorant à bille, lui, permet une application plus ciblée.
Quelle formule choisir ?
Pour lutter contre la transpiration, il existe deux grands types de produits : les déodorants et les anti-transpirants. Les premiers ont pour mission de masquer les odeurs et d’empêcher la prolifération des bactéries, alors que les seconds, ressentent les pores grâce aux sels d’aluminium qu’ils contiennent ce qui tend à limiter voire bloquer la sécrétion de sueur. Si un anti-transpirant est réputé être plus efficace, ce n’est pas sans contrepartie. La plupart contiennent des substances neurotoxiques et des perturbateurs endocriniens cancérigènes. Sachant que l’épilation et le rasage contribuent à faire pénétrer les sels d’aluminium, un déodorant avec une formule naturelle restera toujours plus bénéfique pour la santé qu’un anti-transpirant.
Quid des détranspirants ?
En été, lors de fortes chaleurs, il n’est pas toujours évident d’assumer ses auréoles sous les bras tout comme si l’on fait naturellement partie de ces personnes qui transpirent beaucoup. Il existe également sur le marché des « détranspirants » qui, au contact de l’eau, forment un bouchon de kératine. De cette manière les glandes sudoripares sont mises au repos durant quelques jours puis le bouchon est évacué. Si de tels détranspirants sont accessibles en vente libre, il faut toutefois garder à l’esprit qu’il s’agit d’un traitement médical et qu’il ne faut donc pas les utiliser pour le confort cosmétique qu’ils peuvent procurer. Transpirer est tout à fait normal et même plutôt bénéfique pour la santé, la sueur étant un moyen d’évacuer les toxines du corps.
Et les déodorants biologiques ?
Comme les déodorants souffrent parfois de mauvaise réputation en raison de leur composition, mais aussi de leurs arguments commerciaux un peu trop alléchants, la mode actuelle est aux formules certifiées bio. Si bien évidemment, le meilleur déodorant reste celui qui arrive à combiner efficacité avec les plus d’actifs naturels, attention à ne pas vous faire berner par des discours trompeurs. Pensez à consulter systématiquement la liste des ingrédients et à éviter les produits contenant de l’alcool dénaturé, du talc ou des allergènes. N’hésitez pas non plus à vous aider d’applications du type “Yuka” ou “INCI beauty” pour savoir ce que vous achetez réellement .
Opter pour les produits labélisés « slow cosmétique » et notamment pour leurs déodorants solides peut également s’avérer être une solution raisonnable, même s’il vous faudra faire quelques concessions sur leur action anti-transpirante, à cause de l’absence de sels d’aluminium. Si leur prix est un peu plus élevé qu’un déodorant du supermarché, dites-vous que lorsqu’il s’agit de santé, mieux vaut ne pas économiser. Sinon, il y a aussi la pierre d’alun qui tient à merveille son rôle. Ici aussi, il faut être vigilant et choisir un produit naturel et labélisé, sans sels d’aluminium.
Faire son propre déodorant et pourquoi pas ?
Fabriquer son propre déodorant est tout à fait possible et peut d’ailleurs représenter l’alternative parfaite pour ceux qui veulent une vue transparente sur ce qu’ils appliquent sur leur peau. C’est aussi un bon moyen de limiter son budget cosmétique tout en bénéficiant d’une solution plus naturelle. Pour cela, quelques ingrédients de base suffisent :
- 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude
- 2 cuillères à soupe de fécule de maïs
- 100 ml d’huile végétale (amande douce ou noix de coco),
- quelques gouttes d’huile essentielle de palmarosa.
Une recette très simple, garantie sans parabènes ni aluminium et qui côté efficacité n’a rien à envier aux pontes du marché.